Éducation, gendarmerie... Ces services publics qui disent adieu à Google

Petit à petit, le service public s’organise contre le monopole de Google. Des outils associatifs font leur apparition sur les sites internet des collectivités comme Framasoft ou OpenStreetMap, et certaines entreprises comme Qwant investissent l’éducation nationale.

Cet été, le département Maine-et-Loire a fait le choix d’abandonner GoogleMaps pour OpenStreetMap, un fournisseur de données géographiques libres. Dans les outils utilisés par les collectivités, les cartes sont désormais omniprésentes : trafic routier, sentiers natures, recherche d’établissements scolaires, etc. Or quel est le réflexe de chacun lorsqu’il s’agit de consulter une carte ? Google Maps évidemment.

Avec les récents scandales comme celui de Cambridge Analytica, la société civile a pris conscience des dangers posés par les géants du numérique : gestion opaque des données, monopoles financiers... avec Google en figure de proue. Qu’en est-il du service public ? À l’image du département Maine-et-Loire, les administrations françaises s’émancipent-elles du géant américain ?

Lire cet article sur le site wedemain.fr